Suite à mon article précédent, je persiste et signe! Les jobs se succèdent. Je suis ravie.

Ravie… Sauf que cette fois les choses ne ce sont pas déroulées tout à fait comme prévu et le shooting au départ stimulant s’est quasi terminé en cauchemar…

Je m’explique: Les clients sont une marque américaine qui s’appelle HAUTEHIPPIE. Ça correspond à peu de choses près à Sandro donc une marque très populaire qui rencontre un vif succès. Le style est très sympa, abordable et facile à porter. Mixant des influences bohème, hippy et manouche chics.

Je suis convoquée à 7H45. Au départ, ils pensaient m’avoir bookée jusqu’à 18H, mais en fait sur ma fiche contractuelle, l’heure de fin de shooting est 16H. Je suis donc payée pour cette prestation. Suite à ce quiproquo pour lequel je ne peux rien, les clients décident d’accélérer les choses, il faut tout shooter dans le temps imparti. C’est chaud ! Je me retrouve avec en tout et pour tout une pause de 15 minutes ( desperate model…). J’ai dû porter des YSL de 12 toute la journée (desperate),. Résultat mes pieds étaient littéralement en feu avec des cloques – oui, j’ai bien dit des CLOQUES pas des ampoules, il faut saisir la différence car elle existe- partout!

Pour terminer le boulot ils ont dû me panser les pieds de part et d’autre, une constellation de pansements sur absolument chaque centimètre carré de ma voute plantaire. Un désastre…

Afin de calmer le jeu, et un peu pris de pitié, ils ont finalement décidé de m’offrir des fringues.

Une chance pour eux, les fringues sont vraiment top et ma peine a été atténuée. Vous me retrouverez d’ailleurs bientôt dans leur catalogue et en attendant vous pouvez vous imprégner de leur style sur www.hautehippie.com

Cela dit, l’équipe était très sympa et plutôt atterrée de cette déconvenue. Le lieu du shooting impressionnant: un penthouse avec une vue hallucinante.

Du bon et du mauvais comme toujours, mais surtout rien à regretter…